Épidémiologiste moléculaire des maladies infectieuses, Francine est aussi enseignante-chercheure, professeure associée à l’Institut de Médecine tropicale de l’Université de Tübingen (Allemagne) et Présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale.
Elle travaille sur le paludisme dans de nombreux pays (France, Gabon, Allemagne, Pays-Bas, Tanzanie, République du Congo), la tuberculose/VIH, la résistance aux antimicrobiens et maintenant sur la COVID-19.
Francine est engagée dans le renforcement des capacités de la recherche en Afrique en général et au Congo-Brazzaville en particulier.
Ses sources de motivation sont la passion pour la recherche et surtout L’amour de son pays. Elle a voulu montrer que même en étant au Congo il était possible de faire une recherche de qualité avec les standards internationaux.
En tant que Femme scientifique congolaise, elle a créé la fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, devenu un outil puissant de recherche reconnu dans le monde.
Elle nous confie qu’elle a eu beaucoup de mal à être recrutée à l’université Marien Ngouabi au Congo et c’est la raison qui l’a poussée à créer la Fondation car elle voulait vraiment travailler dans son pays. Son autre difficulté était de se faire une place dans un milieu très masculin.
Mais comme elle a toujours été sûre de ses compétences quel que soit le pays dans lequel elle se trouve, elle n’a jamais douté d’elle. Son amour du pays et les attentes des jeunes de ce pays, le soutien très positif de certains congolais sont une énergie pour ne pas renoncer.
Sa vision est d’impacter et d’inspirer les générations futures
Pour réussir selon elle, il faut avoir une vision, des objectifs et de la détermination.
Les 3 qualités qui définissent Francine sont : Détermination- Travail- Ambition
« Je me dois d’accompagner les jeunes gens avec mes maigres ressources. C’est tout le sens de ma vie. » Francine NTOUMI
Fondatrice | Rédactrice en chef
“Encourager celles qui osent, Booster celles qui doutent, Accompagner celles qui se lancent. Telle est ma mission”